Un Art d’Eglise, symbolique et liturgique, étude d’une symbolique chrétienne.
« Peintre et chrétien, voulant mettre mon métier de peintre au service de cette Eglise que je découvrais, je me suis mis à la recherche de ce que j’appelais un Art d’ Eglise. Coup sur coup, presque simultanément, au Musée des Monuments français, parcourant des journées entières ces kilomètres de voûtes, d’absides et de nefs, m’arrêtant devant les porches, je découvre la symbolique romane.»
La liturgie et la prédication particulière de sa paroisse (Saint-Séverin) lui en révèlent l’esprit..
Il retrouve dans le manuscrit du moine Théophile à la Bibliothèque Nationale les indications techniques précises de la peinture murale des Clunisiens du XI ° siècle, qu’un ami chimiste transpose en produits contemporains.
Il compose ses premiers cartons iconographiques.
Malgré l’ostracisme des Dominicains de l’Art Sacré, les réticences et l’hostilité d’un certain nombre de clercs et de Commissions Diocésaines d’ Art Sacré, quelques prêtres (Zillisheim, Mulhouse, Landser) lui confient les murs de leur église. Mais un barrage de plus en plus dur se dresse face à lui, le contraignant à abandonner des projets déjà formés.
En Décembre 1965 , la maladie (infarctus) met fin à cette activité., il décide d’abandonner définitivement l’Art d’Eglise.
En 1966, il écrit son testament artistique : “A la recherche d’un Art d’Eglise” publié par les Editions Philippe Néri – Saint-Séverin, et retourne à la peinture de chevalet.